[Infos Pratiques] Traverser la frontière terrestre Népal / Inde: Banbasa

Parce que notre voyage est aussi un moyen de partager nos bons plans et les bonnes astuces que nous avons trouvé, vous voilà dans notre série “Informations Pratiques”. Enjoy !

Passer la frontière du Népal à l’Inde est chose très courante chez les voyageurs. En effet, vous qui lisez ces lignes, vous savez que Varanasi n’est au final pas si loin du Népal et de Pokhara.

Mais pourquoi suivre ces sentiers tellement battus me direz-vous? Vous aussi, vous avez envie de faire Pokhara / Rishikesh ? Alors, on l’a fait et on vous dit comment.

On vous rasure, rien de bien compliqué. Juste de la patience!

De Pokhara, il y a un bus qui va tous les jours à la frontière. Partant dans l’après-midi, autour de 16h, il vous amènera à la frontière au petit matin. Perso, on a eu un problème sur la route et on a eu du retard. Rien de bien surprenant.

La station de bus étant loin du Lake Side, il est sûrement plus simple d’acheter son billet à une agence. Légèrement plus cher mais peut-être pas tant que ça!

Le bus vous dépose à quelques kilomètres du poste frontalier. Vous devrez prendre un tuktuk pour quelques kilomètres. On n’a plus en tête le montant mais c’était raisonnable. Encore une fois, le tuk tuk vous dépose à l’immigration pour les papiers de sortie. Rapide et efficace!

Attention, la frontière est fermée entre 12h et 14h. Si ça vous arrive comme à nous, pas de problème, vous pouvez déjeuner  dans une petite échoppes. Vous admirez ainsi les quelques locaux qui continuent à traverser la frontière. A noter que c’est une petite frontière, peu de trafic, ambiance bon enfant dans un grand parc vert, des vaches ici et là.

Pour finir la traversée, nous prenons un rickshaw. Un gars un peu lourd qui ne nous avait pas lâché mais sa persévérance a payé et on lui doit une fière chandelle. La frontière était bien plus longue qu’on ne le pensait.

A Banbasa, le rickshaw nous dépose sur la route principale. Les bus sont sensés passés. Là, ça se complique. Pour rejoindre Haridwar, la ville que nous ciblons, on est obligés de faire un stop à Kashipur. Il y a bien des bus qui vont vers Haridwar mais n’étant pas au premier stop, les bus passent déjà bondés. Avec nos sacs, ça ne le fait pas!

Finalement, fatigués d’attendre et désespérés de devoir rester dans cette ville frontalière qui n’a rien d’attrayant au premier abord, on prend ce bus pour Kashipur. De là, on nous assure qu’il y a plus de connexions.

On a finalement un bus vide jusqu’à Kashipur. Oui, ça arrive visiblement. Le trajet est long. On est partis pour 4h (130km). Arrivés à Kashipur, on doit prendre le bus pour Haridwar mais idem qu’avant. Les bus ne partent pas de cette gare et quand ils arrivent, c’est le combat à l’indienne pour entrer le bus. Avec nos sacs, nous sommes désavantagés… jusqu’à qu’un homme retraité parlant anglais prenne pitié de nous. Il est ravi de pouvoir aider des étrangers et nous dit qu’il va aussi vers Haridwar. Il va s’organiser et nous emmener. Allez le croire ou non, 10 minutes après, on est dans un bus, installés sur un siège. Il est quasi 19h. Il fait nuit, on est dans le bus aux premiers postes (est-ce raisonnable?)… Nous arrivons à Haridwar à 1h du matin, exténués par plus de 30h de voyage !! Mais on l’a fait!!!

Nous sommes Ela et David ; deux citoyens du monde. En quête d’une nouvelle façon de vivre, plus respectueuse de l’environnement et de l’Homme, nous voyageons lentement à la découverte de nouvelles cultures, à la recherche d’inspirations et avec l’envie de partager. Pour en savoir plus

Nous voyageons avec Hopineo, un collectif dédié à la promotion d’un tourisme responsable, authentique et citoyen. Un voyage riche de rencontres

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